Bét à fé avait fait la rencontre des vonvons il y a quelques temps de cela, dans un jardin de Balata.
La voici de retour, pour découvrir de nouveaux ces grandes abeilles charpentières qui sont communes en Martinique. Celles-ci se sont bien intégrées dans le jardin et ont été adopté par ses habitants.
Contrairement à la femelle, le vonvon mâle se fait plus discret.
On le voit beaucoup moins souvent et il se laisse approcher difficilement, craintif. Il n’est pas noir comme la femelle mais d’un jaune or tirant vers le marron. Au loin, on pourrait le confondre avec une grosse abeille. Tout comme la femelle, il butine les fleurs, ici du morenga.
Comme l’année précédente, les vonvons continuent à faire des réserves de pollen. On peut voir que leur travail acharné et régulier permet une récolte abondante.
Plusieurs femelles du nid travaillent ensemble pour féconder les fleurs du pois d’angole.
Pendant toute la période de Noël et tout au long de la période de floraison, chaque matin, au lever du soleil et ce jusqu’en fin d’après-midi, les vonvons vont méticuleusement butiner chaque fleur. (L’arbre n’a pas une seule fleur non fécondée). Seuls les jours de pluie ne leur permettent pas de sortir. Habituées au trajet entre leur nid et les arbres du voisinage, moins farouches aussi, elles se laissent approcher et observer sans crainte. Du nid aux arbres, leur vol est assuré et direct.
Après l’adoption des vonvons, l’adoption des…chiens.
Ceux-ci joueurs et curieux de tous se sont empressés de sauter sur le tronc abritant les vonvons. Le tronc est donc tombé dans l’herbe, condamnant ainsi l’entrée de plusieurs vonvons. Heureusement, le centre du tronc était creux et permettait la communication entre les vonvons. Ceux qui avait vu leur entrée condamnée sont sortis par les trous des autres et ont resculpté de nouveaux nids. A part cet incident, la cohabitation entre chiens et vonvons est des plus conviviale.